L’habillage de la maison par un bardage s’effectue avec divers matériaux, les plus prisés étant le bois, la terre cuite et les clins fibre-ciment.
Le bardage change radicalement l’aspect extérieur de la maison, en dissimulant une isolation par l’extérieur de haut niveau. Deux opérations en une...
Le bois naturel
De multiples essences s’utilisent pour réaliser des bardages, toutes devant être imputrescibles ou particulièrement résistantes à l’eau telles que le red cedar, le douglas, le mélèze et les bois traités en autoclave. Les lames se déclinent en diverses couleurs (garanties de 10 à 15 ans) ou restent brut sachant qu’elles prendront une patine naturelle. Toutefois, pour conserver l’aspect du bois, les lasures longue durée empêchent le grisaillement prématuré, le traitement est à renouveler.
Le classement des risques du bois sur une échelle de 1 à 5 informe sur le niveau de résistance du bois contre les diverses agressions extérieures, il permet d’en évaluer la durabilité.
- Les lames jointives constituent les bardages classiques. Elles sont emboîtées par rainure et languette, ce qui augmente l’étanchéité à l’air et à l’eau. Posées dans le sens vertical, elles offrent aux bâtiments une allure élancée.
- Les lames à claire-voie se posent généralement dans le sens vertical, ce qui « allonge » la maison. Les lames sont séparées ou associées avec un joint creux. Dans ce cas, on choisit un pare-pluie résistant aux UV.
- Les clins relèvent d’une pose à recouvrement. C’est la solution la plus efficace contre les infiltrations, la plus traditionnelle et séduisante par son esthétique.
- Les bardeaux sont présentés en bandes préfabriquées en usine, ce qui simplifie considérablement la pose par rapport à des éléments individuels.
Dans tous les cas, une lame de 2 cm est impérative entre le bardage et l’isolant. L’épaisseur de l’ossature, qui en permet la fixation, est calculée en conséquence. Les tasseaux qui la constituent doivent être de classe 2 (3 pour les lames à claire-voie), les accessoires de fixation pénètrent d’au moins 30 mm dans le mur. Les lames, quant à elles, se fixent par clouage ou vissage apparent. Un pare-pluie s’impose quel que soit le mode de pose.
Le bois composite
Bien qu’il ressemble à du bois massif dont il sait reproduire l’esthétique, le bois composite est sans défaut naturel. Les fibres cellulosiques et les adjuvants qui entrent dans sa composition optimisent ses performances.
Les revêtements fibres-ciment
Constitués, entre autres, d’un mélange de cellulose, ciment, sable, adjuvants, silice, ces revêtements sont moulés et pressés sous formes de lames. De leur mode de fabrication résultent de grandes qualités, telles que résidence aux chocs, aux intempéries, aux UV et durabilité pour former des bardages colorés pratiquement inaltérables. Très facile à travailler, ce matériau contemporain se pose en vertical ou en horizontal.
La terre cuite
Sous forme de tuiles ou d’éléments de grandes dimensions (jusqu’ à 152 cm de longueur), la terre cuite offre un aspect extérieur assorti au toit. Résistance aux intempéries, durable et naturelle, elle séduit de nombreux architectes pour son style intemporel qui convient aux ambiances traditionnelles ou contemporaines.
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